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Pourquoi travailler dans la sécurité ?

Pourquoi travailler dans la sécurité ?

Parce que les avantages sont nombreux, bien sûr ! Les métiers de la sécurité sont de plus en plus accessibles et ouverts à tous, et les conditions de travail ont beaucoup progressé ces dernières années. 

L’équilibre entre la vie professionnelle et personnelle des salariés est mieux pris en compte. Certaines réglementations liées à Paris 2024 évoluent d’ailleurs très largement en faveur des salariés de la prévention et de la sécurité. La vie privée est mieux prise en compte et les salaires sont de plus en plus attractifs. Tour d’horizon des trois arguments qui vont vous inspirer pour travailler dans la sécurité.

1. Une durée minimale des périodes de travail des agents de sécurité mieux encadrée

Les entreprises de prévention et de sécurité ont signé le 4 février 2022 un arrêté portant extension de l’accord validé le 1er avril 2021 concernant la durée minimale du temps de travail. Les principales organisations professionnelles (le GES et le GPMSE-Tls) et syndicales (la CGT,  le SNEPS-CFTC, la FCS-UNSA et la FEETS-FO) ont trouvé un consensus autour de dispositions favorisant les salariés.

• Une « période de travail » correspond à la même définition pour tous les employeurs et prend dorénavant en compte la totalité de la période de temps comprise entre la prise et la fin de poste, même si elle est entrecoupée d’un temps d’inactivité inférieur ou égal à 2h. Au-delà, les deux périodes de travail seront considérées comme distinctes
• L’employeur doit impérativement considérer que la durée de cette « période de travail » est au moins équivalente à 4 heures (planifiées et rémunérées)
• Les primes et indemnités sont versées sur la base servant de rémunération (sauf l’indemnité de panier qui reste conditionnée à une durée de travail effective de 6 heures continues)
• Les périodes de travail précisées ci-dessus doivent être prises en compte dans le calcul des 900 heures de vacation sur le périmètre sortant (dans le cas où le contrat du salarié serait transféré dans une autre société lors d’une reprise conventionnelle de personnel)

À noter : certains déplacements liés à l’environnement professionnel des agents ne sont pas concernés par ces mesures (visites médicales, astreintes, entretiens, réunions, etc.).

Exemple 1 : un salarié peut donc être affecté à une mission de 3 heures, mais il devra dans ce cas être rémunéré à hauteur de 4 heures.

Exemple 2 : un agent se rend sur une mission effective de 14h à 15h puis de 16h30 à 17h30
→ l’interruption étant inférieure à 2h, la durée de travail effectif correspond donc à 4h, de 14h à 18h.

Exemple 3 : un agent se rend sur une mission effective de 14h à 16h sans interruption, la durée minimale d’une période de travail n’est pas respectée
→ la rémunération sera de 4h pour la période de travail qui est globalisée de 12h à 16h.

Exemple 4 : un agent se rend sur une mission effective de 14h à 15h, puis de 18h à 22h
→ l’interruption étant supérieure à 2h, la 1ère période de travail effectif devra être rémunérée à hauteur de 4. La seconde période correspond à 4h de travail effectif. La période de travail sur la journée correspond donc à une durée de 8h : de 14h à 22h.

2. Une revalorisation régulière des salaires

Les organisations patronales et syndicales du monde de la prévention et de la sécurité se rencontrent régulièrement (et même très régulièrement depuis trois ans) pour redéfinir les contours salariaux des métiers. Leurs engagements soulignent ainsi l’importance de la revalorisation des minimas conventionnels pour l’ensemble des salariés de la branche. L’architecture générale de la branche de la prévention et de la sécurité est en train d’être complètement repensée pour s’adapter aux réalités actuelles du terrain.

Le 19 décembre 2022, suite à l’engagement collectif signé le 19 septembre 2022, l’augmentation de tous les agents s’est élevée à 7,5% (entrée en vigueur au 1er janvier 2023) pour les salaires minimaux conventionnels, les primes et indemnités en découlant. Les revalorisations précédentes relevaient de +1,2% au 1er mars 2019, de +2,6% au 1er mai 2020 et de +2,2% au 1er janvier 2022.

De plus, au 1er janvier 2023, le salaire minimum interprofessionnel de croissance (SMIC), comme chaque année, a fait l’objet d’une revalorisation de +1,81%. Le montant net s’élève donc à 1 353€ (1 709,28€ bruts). Cette augmentation tient compte de l’évolution de l’inflation constatée pour les 20 % de foyers possédant les plus faibles revenus et de la moitié du gain de pouvoir d’achat de salaire horaire moyen des employés et ouvriers.

C’est pourquoi nous pouvons vous affirmer que les métiers de la sécurité et de la sûreté sont vraiment en cours de revalorisation. Les salaires et les conditions de travail évoluent de manière significative pour attirer et conserver les talents, vos talents ! Et cela est amené à évoluer encore...

3. En second lieu, qu’est-ce qu’un télésurveilleur ?

La formation de nos agents est un des aspects les plus importants de notre travail. Que vous soyez opérateur en vidéoprotection ou agent cynophile (voir notre article), vos compétences et vos connaissances sont des maillons indispensables de la chaîne de sécurité que nous proposons à nos clients. C’est pourquoi nous veillons à leur actualisation et à leur remise à niveau.

Le gouvernement publie régulièrement des actualisations des textes réglementaires dans l’optique de préparer la sécurité et d’assurer la sûreté des Jeux olympiques de Paris 2024. Par exemple, le contenu des programmes de formation a évolué pour intégrer la connaissance des valeurs républicaines, se rapprochant de plus en plus des connaissances des forces de l’ordre. Depuis le 1er mai 2023, les symboles et principes de la République sont intégrés au sein des programmes de formation : prévention de la violence et respect de la dignité de la personne humaine, égalité, non-discrimination, fraternité, liberté de conscience, mais aussi drapeau tricolore, hymne national ou encore connaissance de l’État de droit et respect de l’ordre public.

Les nouvelles formations doivent mieux tenir compte de l’actualité des métiers de la branche de la sécurité ainsi que des besoins évolutifs de nos clients. Une réflexion est engagée dans cette finalité entre les acteurs syndicaux et professionnels du monde de la prévention et de la sécurité pour créer de nouvelles certifications de compétences complémentaires (CCC) et de nouveaux titres à finalité professionnelle (TFP). Ces qualifications nous permettront de mieux accompagner nos agents dans leurs montées en compétences.

Vous hésitez encore ? Contactez-nous pour échanger sur vos interrogations et vos projets, nous saurons vous aider à y voir plus clair.